Accueil Santé Quand prendre un médicament pour dormir et lequel choisir ?

7 mins.

25 mars 2022

Quand prendre un médicament pour dormir et lequel choisir ?

Vous arrive-t-il de tourner longtemps dans votre lit sans parvenir à vous endormir ? Près de 16 % des Français souffriraient d’insomnie*, auxquels s’ajoutent 17 % de personnes sujettes à divers troubles du sommeil. Prise de poids, augmentation du risque de développer certaines maladies… Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses. Pour résoudre ce problème, des laboratoires ont mis au point des traitements spécifiques. Pourquoi prendre un médicament pour dormir ? Lequel choisir ? Existe-t-il des contre-indications ou des alternatives ? Explications.

Pourquoi prendre un médicament pour dormir ?

Selon le ministère de la Santé, la durée de sommeil idéale d’un adulte doit être comprise entre 7 et 9 heures par jour, et celui d’un adolescent, entre 8 et 10 heures. Malheureusement, certaines personnes ne parviennent pas s’endormir rapidement ou à dormir aussi longtemps pour les raisons suivantes :

  • Elles présentent des difficultés d’endormissement et peuvent passer plusieurs heures au lit avant de réussir à trouver le sommeil.
  • Elles souffrent de réveils nocturnes et ne parviennent plus à retomber dans les bras de Morphée jusqu’à ce que le réveil sonne.
  • Elles souffrent d’un sommeil de mauvaise qualité, parfois ponctué de cauchemars et/ou entrecoupé de longs et nombreux réveils nocturnes.

Si les causes de ces troubles sont parfois difficiles à détecter et variables selon les profils, elles proviennent souvent de facteurs physiologiques ou comportementaux propres au dormeur (problèmes de santé, mauvaise hygiène de vie, stress, maladies psychiques ou génétiques, heures de coucher décorrélées de l’horloge biologique, etc). Elles peuvent aussi résulter de facteurs externes. Dormir sur une literie de mauvaise qualité ou dans une chambre à coucher trop lumineuse ou donnant sur une rue bruyante peuvent en effet fortement perturber vos nuits.

Les conséquences négatives d’un déficit d’heures de sommeil sont en revanche clairement identifiées. À court terme, le dormeur concerné peut souffrir de somnolence diurne, d’un manque d’énergie en journée ou de troubles de l’attention (TDAH), et à plus long terme, de problèmes de surpoids, de dépression, d’une augmentation du risque d’accidents cardio-vasculaires, de cancer ou de maladies neurodégénératives.

Si vous souffrez de problèmes de sommeil, il est donc conseillé de consulter un médecin qui vous prescrira peut-être un médicament pour dormir destiné à favoriser le sommeil, à vous aider à bénéficier de nuits plus réparatrices et à améliorer votre santé et votre qualité de vie.

Conseil de l'expert

Image
"Les somnifères doivent être utilisés avec parcimonie et sous surveillance médicale pour éviter la dépendance et les effets secondaires potentiels. D'autres mesures, comme une heure de coucher stable, sont beaucoup plus durables."

Emma Merritt, Experte en Recherche et Développement

Médicament pour dormir : lequel choisir ? 

En cas de problèmes de sommeil, votre médecin vous prescrira sans doute un somnifère (ou benzodiazépine hypnotique), médicament pour dormir le plus célèbre. Sa triple fonction est de :

  • faciliter l’endormissement
  • améliorer le sommeil et vous permettre de rester endormi toute la nuit
  • vous aider à bénéficier d’un sommeil réparateur

Il existe cependant plusieurs catégories de somnifères :

  • Ceux à durée d’action courte (Stilnox, Imovane et leurs génériques respectifs). Ils sont généralement prescrits pour 2 ou 3 jours en cas de difficultés d’endormissement ou d’insomnie passagères, dues par exemple à un décalage horaire.
  • Ceux à durée d’action moyenne (Havlane et Lormétazépam Arrow notamment) donnés en cas de réveils fréquents pendant la nuit ou d’insomnies de courtes durées liées à une période de stress. Un tel traitement dure généralement de 1 à 3 semaines.
  • Les somnifères longue durée (Mogadon et Nuctalon par exemple) en cas d’insomnies en fin de nuit ou de problèmes de sommeil plus sévères. Ils sont généralement prescrits pour un maximum de 28 jours. 

Selon les troubles dont vous souffrez, votre médecin peut également vous prescrire d’autres types de médicaments pour dormir, comme des neuroleptiques, anxiolytiques ou antidépresseurs utilisés dans le cadre du traitement des maladies psychiques, ou encore certains antihistaminiques, comme l’Atharax, si vous avez un terrain allergique.

Bon à savoir

L’ensemble de ces traitements n’est pas disponible en accès libre. Vous devrez préalablement consulter un médecin pour obtenir un avis médical et une ordonnance afin de vous les procurer.

Un médicament pour dormir peut-il avoir des effets secondaires ? 

Prendre un médicament pour dormir n’est pas anodin. Si les effets indésirables sont rares et variables selon les personnes, la prise de somnifères peut entraîner :

  • Une baisse de vigilance au réveil, des somnolences diurnes, avec par exemple un risque d’endormissement au volant.
  • Une plus grande émotivité et des troubles du comportement (nervosité, anxiété agitation, agressivité, etc.).
  • Des hallucinations.
  • Un sentiment de confusion et des troubles de la mémoire.
  • Un effet d’accoutumance, voire de dépendance, surtout en cas de dépassement de la dose prescrite. 

Ces effets peuvent notamment se faire sentir au moment de l’arrêt du traitement, surtout si la dose consommée était élevée. S’ils sont forts et persistent, n’hésitez pas à consulter rapidement votre médecin.

Médicament pour dormir : existe-t-il des contre-indications ?

Lorsque vous prenez un médicament pour dormir, vous devez respecter certaines contre-indications pour limiter au maximum l’apparition des effets indésirables précédemment cités. Vous devez notamment proscrire :

  • La consommation concomitante d’alcool.
  • La prise d’une dose supérieure à celle prescrite.
  • L’ingestion du somnifère trop tôt avant le coucher. Pour rappel, il est conseillé de le prendre une vingtaine de minutes seulement avant d’aller au lit.
  • Les mélanges de somnifère.

Il est également vivement conseillé d’attendre un délai de 7 à 8 heures après la prise pour reprendre une activité qui nécessite une attention particulière (conduire, travailler, etc.). C’est pourquoi un médicament pour dormir ne doit par exemple pas être pris en cas de réveil au milieu de la nuit.

Attention

Les benzodiazépines hypnotiques sont prescrits dans le cas d’insomnies de courte durée. Ils ne sont donc pas utilisés pour traiter la fatigue chronique ou l’insomnie chronique, plus lourde, qui se manifeste plus de 3 fois par semaine et pendant au moins 3 mois. Cette dernière nécessite le suivi de thérapies comportementales ou cognitives spécifiques.

Existe-t-il un médicament pour dormir sans ordonnance ?

Comme nous l’avons vu, des antihistaminiques utilisés pour le traitement des allergies peuvent également jouer un rôle comparable à celui d’un somnifère. Certains d’entre eux sont disponibles sans ordonnance, comme le Donormyl, même si obtenir un avis médical reste conseillé avant de vous en procurer.

Autre médicament pour dormir sans ordonnance : la mélatonine, parfois appelée hormone du sommeil, que l’on retrouve dans l’Euphytose. Elle permet de réguler vos cycles de sommeil et vous aide à mieux dormir. Enfin, les adeptes de l’homéopathie et de la phytothérapie se tourneront vers des solutions naturelles à base de plantes (valériane, tilleul, aubépine, etc.), d’oligoéléments et des huiles essentielles.

Au-delà des solutions médicamenteuses, il est évidemment conseillé de garder une bonne hygiène de vie, de se coucher à heures régulières, de manger sainement ou de faire du sport. Disposer d’une bonne literie, notamment d’un bon sommier, oreiller ou matelas, comme le matelas Emma Original, peut également aider à s’endormir plus facilement, à retrouver une bonne qualité du sommeil et à se réveiller du bon pied.

*Étude de l’INSV / MGEN (2015)

Si vous avez aimé cet article, ne le gardez pas pour vous!

Partagez-le avec vos amis!

Nos différentes techniques pour bien dormir

Difficultés d’endormissement, insomnie, agitation, réveils nocturnes… Si cela fait partie de votre quotidien, alors vous devez littéralement rêver d’une bonne nuit de sommeil. Parfois, cela tient à peu de choses, et revoir quelques habitudes peut tout changer. Dans cet article, découvrez nos différentes techniques pour mieux dormir et aborder votre coucher avec sérénité !

Nos différentes techniques pour bien dormir

Difficultés d’endormissement, insomnie, agitation, réveils nocturnes… Si cela fait partie de votre quotidien, alors vous devez littéralement rêver d’une bonne nuit de sommeil. Parfois, cela tient à peu de choses, et revoir quelques habitudes peut tout changer. Dans cet article, découvrez nos différentes techniques pour mieux dormir et aborder votre coucher avec sérénité !

Manger du sucre avant de dormir : les effets sur votre sommeil

Difficile de résister à l’appel du paquet de bonbons ou de la tablette de chocolat le soir. Et pourtant, manger du sucre avant de dormir a des conséquences néfastes sur la qualité de votre sommeil, et ce pour plusieurs raisons. Découvrez pourquoi sucre et sommeil ne font pas bon ménage, et comment remédier à ces envies sucrées ! À retenir Les trois effets majeurs de la consommation de sucre le soir sont : * Un apport d’énergie inutile qui va retarder l’endormissement et altérer la qualité du sommeil. * Un stockage des graisses plus important pouvant entraîner une prise de poids. * Un risque accru d’insomnies, de cauchemars ou de suées nocturnes.

Manger du sucre avant de dormir : les effets sur votre sommeil

Difficile de résister à l’appel du paquet de bonbons ou de la tablette de chocolat le soir. Et pourtant, manger du sucre avant de dormir a des conséquences néfastes sur la qualité de votre sommeil, et ce pour plusieurs raisons. Découvrez pourquoi sucre et sommeil ne font pas bon ménage, et comment remédier à ces envies sucrées ! À retenir Les trois effets majeurs de la consommation de sucre le soir sont : * Un apport d’énergie inutile qui va retarder l’endormissement et altérer la qualité du sommeil. * Un stockage des graisses plus important pouvant entraîner une prise de poids. * Un risque accru d’insomnies, de cauchemars ou de suées nocturnes.

Dormir la fenêtre ouverte : est-ce recommandé ?

Les habitudes de sommeil diffèrent grandement d’un dormeur à l’autre. Il existe pourtant des trucs et astuces qui sont objectivement positifs pour passer une vraie bonne nuit. Alors, le fait de dormir la fenêtre ouverte fait-il partie des pratiques qui favorisent le sommeil ? Quelles nuisances peuvent toutefois remettre en cause cette routine ? Est-il également conseillé de dormir la fenêtre ouverte l’hiver ? Dans ce cas, quelle couette privilégier pour profiter des bienfaits de l’air extérieur en restant bien au chaud ? À retenir * Dormir la fenêtre ouverte est recommandé pour aérer la pièce et la débarrasser de tous les polluants intérieurs tout en facilitant l’endormissement. * Certains inconvénients comme le bruit ou la luminosité extérieure peuvent altérer le sommeil, mais il existe des solutions pour y remédier. * Il est possible de dormir la fenêtre ouverte en hiver tout en évitant le mal de gorge et autres rhumes. Il suffit de surveiller les températures et de s’équiper d’une couette adaptée.

Dormir la fenêtre ouverte : est-ce recommandé ?

Les habitudes de sommeil diffèrent grandement d’un dormeur à l’autre. Il existe pourtant des trucs et astuces qui sont objectivement positifs pour passer une vraie bonne nuit. Alors, le fait de dormir la fenêtre ouverte fait-il partie des pratiques qui favorisent le sommeil ? Quelles nuisances peuvent toutefois remettre en cause cette routine ? Est-il également conseillé de dormir la fenêtre ouverte l’hiver ? Dans ce cas, quelle couette privilégier pour profiter des bienfaits de l’air extérieur en restant bien au chaud ? À retenir * Dormir la fenêtre ouverte est recommandé pour aérer la pièce et la débarrasser de tous les polluants intérieurs tout en facilitant l’endormissement. * Certains inconvénients comme le bruit ou la luminosité extérieure peuvent altérer le sommeil, mais il existe des solutions pour y remédier. * Il est possible de dormir la fenêtre ouverte en hiver tout en évitant le mal de gorge et autres rhumes. Il suffit de surveiller les températures et de s’équiper d’une couette adaptée.

L’apnée du sommeil : traitement, causes, symptômes

L’apnée du sommeil, aussi appelée SAHOS pour Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil, est un trouble qui touche près de 4 % de la population française. Comment se caractérise l’apnée du sommeil ? Quels en sont les symptômes et les causes ? Qui peut établir le diagnostic et quels sont les traitements possibles ? Peut-on mourir de cette pathologie ? Et enfin, existe-t’il des astuces pour diminuer les symptômes de l'apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil : traitement, causes, symptômes

L’apnée du sommeil, aussi appelée SAHOS pour Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil, est un trouble qui touche près de 4 % de la population française. Comment se caractérise l’apnée du sommeil ? Quels en sont les symptômes et les causes ? Qui peut établir le diagnostic et quels sont les traitements possibles ? Peut-on mourir de cette pathologie ? Et enfin, existe-t’il des astuces pour diminuer les symptômes de l'apnée du sommeil ?